pennac bonheur ogres

 

Un polard alerte, truculent, ça aide à regarder passer les nuages lourds de cette fin d'été baveux. Si en plus tante Julia vous apporte le petit remède qu'elle a toujours sur elle, le monde prend un sens. N'est-ce pas ?

Comme ne le dit pas l'Ecclésiaste, " si ton chien tire la langue, fais-le soigner". Mais pour les ogres, c'est DP qui le dit, il y a une rive qui, lorsqu'elle est franchie efface le chemin du retour. Ah, si c'était aussi simple...

Mais même si l'intrigue, un peu croquignolesque, manque de vous laisser partir aux champs deux ou trois fois, restez sur le chemin. Il est parfaitement carrossable, plein d'humour, de jeux de mots, d'allusions pas trop voilées, de coups pendables. On ne s'ennuie pas. Et l'idée du "saint" Bouc Emissaire, autant que ses oeuvres, vaut qu'on s'y arrête.

Bonnes vacances.

Folio 1972 (1985) - 285 pages