kennedy douglas ned allen

 

Un agréable roman, avec intrigue policière, bien construit et d'une lecture facile. Parfait pour un week-end pluvieux !

L'intérêt essentiel, ici, est le tableau de la vie des cadres américains menant une vie folle, dépensant plus que leurs gains et à la recherche insatiable de revenus. Et, pour cela, prêts à vendre père et mère, ou, dans le cas présent, à accepter des jobs plutôt troubles, surtout quand leur situation financière devient catastrophique.

La description des procédés commerciaux pour placer son espace publicitaire à des clients potentiels ne pêche pas par idéalisme et donne un éclairage cru sur des pratiques discutables.

Mais, encore une fois, cette caricature du monde des affaires peut sembler être une image de la réalité, à ceux qui l'ignorent, ou n'en ont que ce genre d'approche. Cette vision maffieuse des affaires, répétée, fait croire que le monde industriel ne fonctionne que comme cela. C'est faux, j'en viens, même si, parfois les comportements de certains prêtent à critique. Mais n'en faisons pas une généralité.

Et puis DK a, encore ici, tendance à dire en 10 pages ce qui tiendrait en une. Parfois cela ménage le suspense, souvent cela conduit au sommeil ou à sauter des pages.

Un bon moment quand même.

 

Pocket (1999) - 529 pages