Tout a sans doute été dit sur ce charmant conte. Soyons bref !
Il a d'abord un atout magistral : il ne se prend pas au sérieux : il est bref, plein d'humour, et nous rappelle que les mots sont faits pour être bien utilisés. Leur usage hors de propos les tue, comme ce pauvre "je t'aime" trimbalé dans toutes les bouches. Ou comme ces mots excessifs (génial) que leur usage à tout propos dévitalise.
Et puis, il sait nous entraîner dans "l'usine" de la phrase où l'articulation des mots par la grammaire donne le droit au sens. Il le fait en se jouant, et nous marchons. Son petit jeu de massacre à l'encontre des pédants rappelle Molière et ses "précieuses ridicules". S'il n'y avait que les grammairiens pour cacher leur esprit creux sous une avalanche de mots vides et prétentieux ! Mais alors les mots peuvent-ils nous tromper ? EO nous aurait-il doré la pilule ?
Allez, amusez-vous bien, même si vous trouvez comme moi le démarrage un peu lent.
Il a d'abord un atout magistral : il ne se prend pas au sérieux : il est bref, plein d'humour, et nous rappelle que les mots sont faits pour être bien utilisés. Leur usage hors de propos les tue, comme ce pauvre "je t'aime" trimbalé dans toutes les bouches. Ou comme ces mots excessifs (génial) que leur usage à tout propos dévitalise.
Et puis, il sait nous entraîner dans "l'usine" de la phrase où l'articulation des mots par la grammaire donne le droit au sens. Il le fait en se jouant, et nous marchons. Son petit jeu de massacre à l'encontre des pédants rappelle Molière et ses "précieuses ridicules". S'il n'y avait que les grammairiens pour cacher leur esprit creux sous une avalanche de mots vides et prétentieux ! Mais alors les mots peuvent-ils nous tromper ? EO nous aurait-il doré la pilule ?
Allez, amusez-vous bien, même si vous trouvez comme moi le démarrage un peu lent.
Editions Stock (2001) - 136 pages