"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Dans un style magnifique, ce roman est un dialogue imaginé entre un jeune philosophe et Werner Heisenberg, physicien nucléaire allemand (1901 - 1976), prix Nobel, dont le choix contesté d'être resté en Allemagne sous les nazis alimente la dernière partie de l'échange. Un livre remarquable qui ne tente pas de trouver des réponses à ce qui n'en a pas (on pense souvent à Furtwängler), mais donne matière à réfléchir.