Dans le magazine LIRE, l'auteur déclare écrire pour conjurer ses angoisses fondées sur sa peur de la direction que prend le monde. Je suis ravi qu'elle la connaisse et je regrette qu'elle ne nous l'ait pas fait partager. Et était-il utile d'en ajouter une couche en sortant ce roman sinistre et désespéré ?
Mais surtout, l'auteur n'aime pas, n'aime personne, ne semble pas savoir aimer. Ses personnages en situation apocalyptique ne s'aiment pas entre eux, n'aiment pas ceux qu'ils croisent et n'imaginent qu'un univers peuplé de prédateurs. On ne construit rien, on bricole, on baise sans joie, on flingue sans haine. Dois-je préciser que cette sorte de roman aux personnages pauvres, sans chair, presque inhumains me semble aussi proche de la réalité qu'une banane d'un levier de vitesse.
Mais surtout, l'auteur n'aime pas, n'aime personne, ne semble pas savoir aimer. Ses personnages en situation apocalyptique ne s'aiment pas entre eux, n'aiment pas ceux qu'ils croisent et n'imaginent qu'un univers peuplé de prédateurs. On ne construit rien, on bricole, on baise sans joie, on flingue sans haine. Dois-je préciser que cette sorte de roman aux personnages pauvres, sans chair, presque inhumains me semble aussi proche de la réalité qu'une banane d'un levier de vitesse.
Écrit dans une langue hachée, en lambeaux et se déroulant dans un décor si simplifié qu'il n'a aucune réalité, le roman m'a exaspéré du début à la fin comme l'aurait fait un jeu vidéo type "shoot'em up" dont il partage aussi le côté répétitif, lassant.
A-t-on perdu la tête pour récompenser ça ?
Lattès (2020), 334 pages