Nous sommes en face d'un roman qu'on pourrait qualifier de cubiste, où le portrait de l'auteur est tiré par lui-même à coup de petites touches issues de toutes les directions, sans qu'aucune soit privilégiée. Reste alors au lecteur le soin d'interpréter tout cela pour extraire une synthèse mentale de cette abondance... ou de se retirer si le cubisme l'ennuie. Procédé fort original et assez plaisant. On passe ainsi un agréable moment à la lecture de ce bref roman en forme de portrait.
Lire la suite... Anne Serre, Au cœur d'un été tout en or