Le pessimisme étant à la mode, il a semblé utile à MH d'y sacrifier, encore plus qu'il ne le fait habituellement. Si le contenu d'un livre est assez solide pour ne pas engendrer l'ennui, comme "Soumission", on prend ce parti-pris pour le tic qu'il est. Si l'intrigue, comme ici, est presque vide, on a vite envie d'aller respirer ailleurs. Chacun a le droit de tout faire pour rater sa vie et même de réussir son échec. Ça ne vaut pas un roman tant que tout se traîne dans le banal et parfois le sordide.
C'est ici le cas. Comme disait Dante : "Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate".