Martin Suter est un écrivain d'origine suisse allemand, né en 1948. Small World est son premier roman, paru en 1997. On trouvera également traduit en français "La face cachée de la lune" que j'avais beaucoup apprécié par son originalité de ton et de sujet. Il en est de même ici, mais je ne cacherai pas ma préférence pour l'autre roman.
Il s'agit ici d'une intrigue policière qui concerne les sombres secrets d'une famille industrielle suisse opulente. Soit. Mais ce qui fait l'intérêt du livre est que le personnage principal va vivre cette affaire progressivement envahi par la maladie d'Alzheimer dont on peut presque dire qu'elle est elle-même le héros négatif (et pourtant positif en partie) de cette histoire. L'auteur s'est fait aider par des médecins et sa description d'une vie que cette maladie terrible vient détruire est passionnante. En ce qui me concerne, ce roman m'a aidé à comprendre ce que Alzheimer signifie dans la quotidienneté d'une existence humaine. N'est-ce pas utile ?
A cet intérêt très particulier s'ajoute le fait que ce roman est bien écrit, l'intrigue bien menée et qu'il se lit avec l'envie d'aller toujours plus avant. Jamais le fait qu'il traite d'une maladie ne le rend apitoyé ou voyeur. La distance est respectée avec discernement, sans phrases doctorales ni expressions barbares. Le ton est juste, immédiat ; les mots sont simples et directs.
A lire.
Il s'agit ici d'une intrigue policière qui concerne les sombres secrets d'une famille industrielle suisse opulente. Soit. Mais ce qui fait l'intérêt du livre est que le personnage principal va vivre cette affaire progressivement envahi par la maladie d'Alzheimer dont on peut presque dire qu'elle est elle-même le héros négatif (et pourtant positif en partie) de cette histoire. L'auteur s'est fait aider par des médecins et sa description d'une vie que cette maladie terrible vient détruire est passionnante. En ce qui me concerne, ce roman m'a aidé à comprendre ce que Alzheimer signifie dans la quotidienneté d'une existence humaine. N'est-ce pas utile ?
A cet intérêt très particulier s'ajoute le fait que ce roman est bien écrit, l'intrigue bien menée et qu'il se lit avec l'envie d'aller toujours plus avant. Jamais le fait qu'il traite d'une maladie ne le rend apitoyé ou voyeur. La distance est respectée avec discernement, sans phrases doctorales ni expressions barbares. Le ton est juste, immédiat ; les mots sont simples et directs.
A lire.
Editions Points 703