Ce roman a été écrit en 1987 par une Vietnamienne née en 1947 et se déroule dans le Vietnam d'alors. Il se lit facilement en dépit de sa longueur ... et de ses longueurs. Amour exigeant d'une femme raide, presque fanatique, ambition carriériste de ses amants, voilà de quoi nourrir puis décevoir les illusions de la belle. Elle les perdra après avoir semé autour d'elle la désolation, des enfants déchirés, un premier mari désespéré. C'est beau d'avoir des illusions ...
Je ne suis pas tombé sous le charme d'un livre néanmoins bien écrit, mais dont le sujet ne me touche pas. Le sort de cette femme qui forge son malheur et le distille autour d'elle m'indiffère. Elle s'en tire bien, semble-t-il. Dommage ... Elle méritait pire.
En revanche, la connaissance du monde communiste vietnamien de DTH, dont elle a eu à souffrir, ne manque pas d'intérêt. La dissimulation dont il fallait faire preuve pour survivre méritait peut-être un peu d'indulgence ? La question qui me semble intéressante n'est pas de savoir si l'on pouvait garder sa "pureté" dans ce régime, mais plutôt de savoir comment il faut se comporter pour rester digne et continuer à y vivre autrement qu'en prison. Peut-être est-ce moi qui ai des illusions ...
Quant aux maris et amants, ils sont plus près des caricatures que des caractères. Ambitieux, certes l'amant et tellement dissimulé ! En ce qui concerne le mari journaliste, on peut imaginer que sa vie ne devait pas être simple non plus sous ce régime. Mais tout cela sent un peu un féminisme bien de son temps, avec beaucoup de psychologie largement diluée.
Rien qui me parait bien original. Bon, à suivre.
Je ne suis pas tombé sous le charme d'un livre néanmoins bien écrit, mais dont le sujet ne me touche pas. Le sort de cette femme qui forge son malheur et le distille autour d'elle m'indiffère. Elle s'en tire bien, semble-t-il. Dommage ... Elle méritait pire.
En revanche, la connaissance du monde communiste vietnamien de DTH, dont elle a eu à souffrir, ne manque pas d'intérêt. La dissimulation dont il fallait faire preuve pour survivre méritait peut-être un peu d'indulgence ? La question qui me semble intéressante n'est pas de savoir si l'on pouvait garder sa "pureté" dans ce régime, mais plutôt de savoir comment il faut se comporter pour rester digne et continuer à y vivre autrement qu'en prison. Peut-être est-ce moi qui ai des illusions ...
Quant aux maris et amants, ils sont plus près des caricatures que des caractères. Ambitieux, certes l'amant et tellement dissimulé ! En ce qui concerne le mari journaliste, on peut imaginer que sa vie ne devait pas être simple non plus sous ce régime. Mais tout cela sent un peu un féminisme bien de son temps, avec beaucoup de psychologie largement diluée.
Rien qui me parait bien original. Bon, à suivre.
Editions Picquier Poche (2000) - 335 pages