Voici un "discours de la méthode" politique, écrit par un homme politique actuel dont on peut penser qu'il aurait à coeur de faire ce qu'il propose s'il était élu Président. Encore que la France soit plutôt gouvernée par sa chambre que par son Président ...
Discours de la méthode plus que programme. Heureusement, d'ailleurs, sinon il n'aurait plus rien à dire ensuite ... Mais, pour un pragmatique comme NS, la méthode importe plus que les mots et peut-être, que les programmes. En cela il me rappelle mon passage "post-doc" à Berkeley (USA) : les théories se déduisent des mille faits qui les tissent et non l'inverse.
Cela plaira-t-il à nos concitoyens ? Combien s'éblouissent encore de mots, de théories, de principes, en un mot d'idéologie ! Le slogan absurde du "partage du travail" qui a conduit aux 35 heures résonne encore ... NS ne fait justement pas d'idéologie, ce qui déplaira donc aux intermittents de la pensée politiquement correcte. Il propose un faisceau d'actions positives possibles, conscient que les actes simples qui redonnent confiance peuvent entraîner un mouvement plus profond et plus large. Il repousse les litanies (par ex. : réduire la fracture sociale) qu'il juge toxiques et qui inquiètent inutilement tant que les remèdes ne sont pas mis en oeuvre. Il préfère l'acte à la dénonciation ou à l'incantation.
Ce qu'il propose peut en fait être difficilement contesté, sauf pour les sectes politiques ultra-conservatrices de gauche ou de droite, type Attac ou Front National qui préfèrent le rêve à la réalité et n'exercent pas de pouvoir. Il s'agit encore une fois d'un cocktail de propositions et non d'un programme qui devra être plus complet, plus exhaustif. Si l'on veut néanmoins trouver à ces propositions un fil conducteur, le choix de NS est toujours celui de la liberté et de la responsabilité, en opposition à la servilité induite par le socialisme et son assistance tentaculaire et réglementée. Une question : comment fait-on boire un âne qui n'a pas soif ?
Un livre utile qui fait attendre la suite.
Discours de la méthode plus que programme. Heureusement, d'ailleurs, sinon il n'aurait plus rien à dire ensuite ... Mais, pour un pragmatique comme NS, la méthode importe plus que les mots et peut-être, que les programmes. En cela il me rappelle mon passage "post-doc" à Berkeley (USA) : les théories se déduisent des mille faits qui les tissent et non l'inverse.
Cela plaira-t-il à nos concitoyens ? Combien s'éblouissent encore de mots, de théories, de principes, en un mot d'idéologie ! Le slogan absurde du "partage du travail" qui a conduit aux 35 heures résonne encore ... NS ne fait justement pas d'idéologie, ce qui déplaira donc aux intermittents de la pensée politiquement correcte. Il propose un faisceau d'actions positives possibles, conscient que les actes simples qui redonnent confiance peuvent entraîner un mouvement plus profond et plus large. Il repousse les litanies (par ex. : réduire la fracture sociale) qu'il juge toxiques et qui inquiètent inutilement tant que les remèdes ne sont pas mis en oeuvre. Il préfère l'acte à la dénonciation ou à l'incantation.
Ce qu'il propose peut en fait être difficilement contesté, sauf pour les sectes politiques ultra-conservatrices de gauche ou de droite, type Attac ou Front National qui préfèrent le rêve à la réalité et n'exercent pas de pouvoir. Il s'agit encore une fois d'un cocktail de propositions et non d'un programme qui devra être plus complet, plus exhaustif. Si l'on veut néanmoins trouver à ces propositions un fil conducteur, le choix de NS est toujours celui de la liberté et de la responsabilité, en opposition à la servilité induite par le socialisme et son assistance tentaculaire et réglementée. Une question : comment fait-on boire un âne qui n'a pas soif ?
Un livre utile qui fait attendre la suite.
Editions Editions XO (2006) - 290 pages