FD (1921-1990) est un écrivain suisse allemand, souvent connu par "La visite de la vieille dame". Il s'agit ici d'un bref roman policier baignant dans une atmosphère sombre, balisée par l'obscurité, le mal et la mort.
Ce pessimisme systématique traduit une désillusion de FD vis à vis du monde tel qu'il est représenté dans la vie sociale des hommes. Pour lui tout est faux semblant, pose, mensonge et il ne supporte pas les conventions qui permettent à une société humaine de vivre. Il ne lui reste alors que la mort.
Non, une autre voie lui paraît digne d'être explorée : le mal. C'est ce que fait l'un des héros (antihéros ?) de ce roman, qui y trouvera fortune et succès social, dont les mauvaises langues pourraient dire qu'ils ont manqué à FD pour prendre cette attitude. Un autre antihéros, le bourreau, finira sa carrière comme le Don Juan de Mozart, ses turpitudes étant mises au jour au cours d'un fastueux festin par le Commandeur (le juge), lui même plus proche de la mort que de la vie.
Je n'ai pas beaucoup de sympathie pour cette vision sinistre du monde, synonyme pour moi d'impuissance mal refoulée et de beaucoup d'ignorance. Elle traduit aussi une certaine paresse à y changer quoi que ce soit. Cela conduit surtout FD à manifester beaucoup de naïveté. Par exemple ses descriptions du monde des affaires sont grotesques et certains personnages sont souvent caricaturaux. Puérilité dressée en système ..
Le ton en revanche est alerte, l'intrigue bien menée bien qu'un peu laborieuse.
Ce pessimisme systématique traduit une désillusion de FD vis à vis du monde tel qu'il est représenté dans la vie sociale des hommes. Pour lui tout est faux semblant, pose, mensonge et il ne supporte pas les conventions qui permettent à une société humaine de vivre. Il ne lui reste alors que la mort.
Non, une autre voie lui paraît digne d'être explorée : le mal. C'est ce que fait l'un des héros (antihéros ?) de ce roman, qui y trouvera fortune et succès social, dont les mauvaises langues pourraient dire qu'ils ont manqué à FD pour prendre cette attitude. Un autre antihéros, le bourreau, finira sa carrière comme le Don Juan de Mozart, ses turpitudes étant mises au jour au cours d'un fastueux festin par le Commandeur (le juge), lui même plus proche de la mort que de la vie.
Je n'ai pas beaucoup de sympathie pour cette vision sinistre du monde, synonyme pour moi d'impuissance mal refoulée et de beaucoup d'ignorance. Elle traduit aussi une certaine paresse à y changer quoi que ce soit. Cela conduit surtout FD à manifester beaucoup de naïveté. Par exemple ses descriptions du monde des affaires sont grotesques et certains personnages sont souvent caricaturaux. Puérilité dressée en système ..
Le ton en revanche est alerte, l'intrigue bien menée bien qu'un peu laborieuse.
Editions Livre de poche "biblio" No 3264 (1961) - 126 pages