Quand en 1850 on est un criminel, on y met les formes et, si on vole ou si on tue, c'est en costume trois-pièces brodé et avec une élégante désinvolture. Ce roman fut, dit-on, le premier policier de l'histoire, même si la police n'y joue pas un grand rôle. Intrigue complexe à suivre le long des méandres familiaux des personnages bien campés par ailleurs et voracité exemplaire des méchants, tout est en place pour le quadrille. Et, pour la bonne bouche, une sympathique aventure amoureuse où le beau jeune homme, pauvre, mais courageux, venge et séduit la très belle aristocrate ! J'adore. Tout cela dans un tourbillon d'inégalité des classes, des sexes et du reste, alimentant espoir et rêve chez les protagonistes. Voici donc un bien agréable récit.
Lire la suite... William Wilkie Collins, La Dame en blanc