"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Ce bref roman islandais est l'histoire du désir d'un homme pour une femme, désir d'une grande violence, mais que d'autres pulsions, encore plus fortes, dominent. Et c'est aussi le rappel que le désir n'est pas l'amour...
Un homme âgé écrit à une femme, maintenant décédée, une lettre fiévreuse et sincère, mettant au clair ce qu'ont été les grands moments et les grands choix qui ont été les siens, face à un désir hors normes en intensité et en durée. Et qui, pourtant, n'ont pas abouti à un rapprochement de ces deux êtres et encre moins à leur sérénité, ni d'ailleurs à une inconsolable blessure romantique. En effet, ce roman n'est pas romantique, même s'il parle de passion. Il ne cherche pas non plus à dire la "morale".