"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Cette fiction m'a laissé partagé. Elle est à la fois un hymne à ceux qui s'engagent à en mourir dans l'interprétation musicale et, à ce titre, il nous fait vivre les moments intenses du destin d'un jeune pianiste prodige. Avec, au passage, de belles réflexions sur la musique et sur la vie. Mais on peut aussi haïr cette espèce de Batman du piano qui a toujours raison et humilie son entourage, vedette excessive et romantique du monde des médias, machine à fric, qui en fin de compte apporte bien peu à la vie musicale et écrase ceux qui sont à mi-pente... Le jeune pianiste partagera d'ailleurs ce point de vue très vite pour la conduite de son destin.