Ce roman sensible et poétique donne au feu un rôle de révélateur de la perception, de la lumière, du sens. Mais le feu est aussi une réaction chimique qui consomme, consume et détruit. Pile et face ne se dissocient jamais tout à fait. C'est à Venise, au début du 18e siècle que ces brasiers vont s'enflammer, dans l'intimité de l'hospice de la Pietà où de jeunes filles sont recueillies pour que Vivaldi en fasse des virtuoses. Magnifique moment de rêve au cœur de cette vie musicale si originale, que l'auteur décrit d'autant mieux qu'elle est elle-même violoniste professionnelle réputée !
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