"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Il ne me semble pas pouvoir exister un récit des circonstances de la défaite de 1940 plus profond, plus prégnant et mieux circonstancié que celui-ci, qui fut écrit de juillet à septembre 1940 par l'auteur, ancien combattant émérite de la 1re guerre et professeur d'histoire à l'université et qui s'était rengagé comme capitaine, pour servir à l'état-major de l'armée française d'où il put observer, sans filtres, les actes et les comportements qu'en historien, il prit soin de noter. Un livre intelligent d'une lecture facile et qui dispose en outre d'une remarquable préface de Stanley Hoffmann.