"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
À la lecture de ce livre, on ne peut pas se retenir d'un mouvement de recul, tant ce qu'il avance est à la fois énorme et en même temps, largement ignoré. Il faut les qualifications de l'auteur pour en accepter le contenu, d'ailleurs appuyé sur une documentation impressionnante. La conclusion est simple et propre à la fonction présidentielle américaine : cette élection a besoin des voix des ouvriers, dont les syndicats sont totalement dans la main des Mafias. L'accord est simple, qui consiste à échanger contre ces votes des promesses de "douce tolérance". Si la promesse n'est pas tenue, la sanction est lourde. L'exemple de la famille Kennedy en fut un parmi d'autres, car tous les présidents ont eu à gérer ce cas de conscience. Bonne lecture !
Lire la suite... Jean-François Gayraud, La Mafia et la Maison Blanche