"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Il faut lire ou relire ce roman puissant, dont l'image est troublée par la réputation excessive de ses scènes crues. Il contient en effet une réflexion sur l'évolution de l'Angleterre de 1928, mais qui vaut également pour l'Europe. L'arrivée violente de l'industrialisation y détruit les structures sociales fondées sur la propriété terrienne. À cette structure, perdant son utilité et non remplacée, se substitue une évolution vers l'individualisme que nous constatons encore de nos jours. Mais il contient aussi des réflexions passionnantes sur la formation d'une personnalité, sur la beauté du monde qui perd ses droits, sur la richesse et ses sources, etc. Un très grand livre.