Je relis ce que j'écrivais du "Livre des illusions" et j'ai presque envie de me répéter car je retrouve ce que j'appréciais (ou pas) dans ce roman.
Les bonnes choses d'abord. La structure de ce livre est faite pour donner envie de le lire jusqu'au bout. Un chapitre fait attendre l'autre, un complément d'information, une explication. Il y a une tension qui montre que l'auteur est un romancier véritable. Avec cependant parfois (est-ce la traduction ?) des clichés d'une trivialité à pleurer.
Mais quelle histoire ! Comme elle ne me touche pas, sa ligne contournée finit par m'ennuyer. L'étrangeté d'une intrigue se justifie si elle ouvre une porte, une occasion d'entrer dans un univers pour le découvrir et peut-être le comprendre un peu. Je pense par exemple au livre de Suter "La face cachée de la lune". Mais si, comme ici, c'est pour traîner de couples en décomposition en terroristes au petit pied en passant par des magots improbables, tout cela est d'un superficiel qui lasse. Un surf aimable de roman de gare qui n'approfondit rien. Quant à y lire (cf. la quatrième de couverture) en filigrane le mal américain c'est lui faire beaucoup d'honneur. C'est vrai que sur une page blanche, parfois, on croit voir le filigrane..
Allez, ne soyons pas trop mauvaise langue : certains portraits (de femmes en particulier) sont bien brossés et méritent un détour. Pas un voyage.
Les bonnes choses d'abord. La structure de ce livre est faite pour donner envie de le lire jusqu'au bout. Un chapitre fait attendre l'autre, un complément d'information, une explication. Il y a une tension qui montre que l'auteur est un romancier véritable. Avec cependant parfois (est-ce la traduction ?) des clichés d'une trivialité à pleurer.
Mais quelle histoire ! Comme elle ne me touche pas, sa ligne contournée finit par m'ennuyer. L'étrangeté d'une intrigue se justifie si elle ouvre une porte, une occasion d'entrer dans un univers pour le découvrir et peut-être le comprendre un peu. Je pense par exemple au livre de Suter "La face cachée de la lune". Mais si, comme ici, c'est pour traîner de couples en décomposition en terroristes au petit pied en passant par des magots improbables, tout cela est d'un superficiel qui lasse. Un surf aimable de roman de gare qui n'approfondit rien. Quant à y lire (cf. la quatrième de couverture) en filigrane le mal américain c'est lui faire beaucoup d'honneur. C'est vrai que sur une page blanche, parfois, on croit voir le filigrane..
Allez, ne soyons pas trop mauvaise langue : certains portraits (de femmes en particulier) sont bien brossés et méritent un détour. Pas un voyage.
Editions Le livre de poche 13907 (1993) - 320 pages