"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Voici un roman d'une grande sensibilité sur un sujet qui nous obsède, le rapport qu'auront les humains avec les robots intelligents et cultivés, dont l'IA est annonciatrice. Ici, le robot est supposé capable d'intelligence, de réflexion et de décision, mais son logiciel lui impose, comme le ferait un Dieu, un impératif catégorique, celui d'assister et éduquer un adolescent. Soumis à cette contrainte et certainement à d'autres que le roman ne donne pas, il ne manifeste aucune velléité d'autonomie toxique. En un mot, il reste un outil dont le logiciel et son concepteur sont responsables, à l'image d'un véhicule autonome. Pourquoi pas ?
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