"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Ce roman tout ébouriffé et sensible nous invite à une série de promenades dans les mémoires de personnages souvent très originaux. Et puis la musique accompagne certains événements, ce qui n'est pas pour me déplaire !
Une agréable balade dans les lacets du temps, qui font parfois, hélas, quelques nœuds difficiles à vivre !
L'auteur est fort habile à une écriture souple, légère, voire détachée des événements rapportés. C'est agréable à lire, mais n'incite guère le lecteur à s'engager là où l'auteur lui-même glisse sans accrocs sur les destins d'Étienne, de Vincent et des autres. Agréable, certes, pour une soirée de lecture, mais nous laisse souvent à la surface des choses. Il est vrai qu'il n'est pas toujours nécessaire de réécrire "Le Banquet" !
Alors, laissons-nous aller et constatons, sans angoisse, que la vie peut être compliquée et passons à autre chose.
l'Olivier (2021), 255 pages
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Ce livre raconte une aventure mouvementée de notre monde actuel, que le titre résume parfaitement. L'hybris individualiste laisserait-elle espérer que nous puissions par notre génie propre "inventer nos vies", comme Sam, le héros prédateur de ce roman, ou Samuel l'écrivain qui croit pouvoir créer en se coupant du monde ? Et, à l'inverse, que dire de ces femmes qui ont cru qu'elles n'existeraient qu' à travers le mâle ? Non, nous n'existons qu'en équilibre entre nous et les autres, comme cette histoire nous le rappelle. Que serait devenu Sam sans l'amitié touchante de Pierre ? Un livre qui pose de vraies questions, tout en offrant une intrigue solide et captivante qu'on ne lâche pas en chemin.
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Ce roman, intitulé parfois "Portnoy et son complexe", d'une liberté folle et parfois dérangeante, a éclaté comme une bombe dans l'Amérique de la fin des années 60. Grand livre, car il touche à l'universel, il est avant tout la plainte d'un homme solitaire, dont la souffrance, comme le dit l'auteur, ne fait pas sens. Et dans cet isolement né du refus des valeurs de sa communauté, rien ne lui appartient plus, que son sexe. Du moins le croit-il. Un humour acide, un style explosif comme un geyser et qui rappelle parfois Céline, tout cela fait de ce roman de formation un jalon de la littérature.
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