"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Qu'est-ce qui fait aimer un roman ? Se sentir proche des personnages, heureux de découvrir leur vie, partager leurs désirs et leurs craintes, être ému par leur sort ? Ici, rien de tout cela ne se produit. Tout est artificiel, tout est dans l'excès, donc dans l'insignifiance. Un livre de robot de marketing littéraire, construit aux normes du marché (sexe, violence, romance). Les personnages sont des squelettes en érection, jamais des humains réels. Au mieux, des caricatures. Pas un seul passage ne m'a touché, pas un seul personnage n'a déclenché mon intérêt ni à plus forte raison ma compassion. Un solide ennui m'a accompagné à la lecture de ce roman totalement insincère et dont le style, riche en clichés, ne rachète pas le vide.
L'Iconoclaste (2019), 350 pages
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Un des livres les plus durs, mais aussi un des plus émouvants que j'ai lus. Même s'il contient bien autre chose, il est avant tout le récit d'une enfant sans amour maternel (ni paternel, le père étant mort étrangement) et qui, ainsi, ne disposera jamais de cette référence bienveillante pour construire sa personnalité et son jugement. Le portrait de cette mère, "perverse narcissique" selon les termes actuels, est un chef-d’œuvre. On peut difficilement imaginer sans en souffrir pour elle ce que fut pour l'auteur cette quête éperdue, mais vaine, d'un amour maternel simple et humain. Merci à elle de nous avoir rappelé que la face des hommes peut parfois cacher l'impensable et qu'on peut y survivre.
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Avez-vous un jour rêvé de passer un moment au cœur d'un couvent de femmes, en toute discrétion ? Non ? Vous avez raison. Ce roman vous convaincra de n'en rien faire, si vous aviez le moindre doute. Dressées à l'obéissance à des règles conçues pour un monde irréel, les pauvres femmes ont perdu l'usage de la raison. Frottées à un événement lui, bien réel et qui vient perturber leur béatitude, le règne de la déraison succède vite à celui de Dieu. Quand s'y ajoutent les conflits de pouvoir de ceux qui en rêvent et exploitent cette faiblesse, cela donne un excellent roman dont on sort heureux d'avoir gardé une part de notre liberté pour guider notre vie.
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