"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Voilà, j'arrête à la page 446. Je descends du tapis roulant linéaire, monotone, mais subtilement agité du récit de la vie de Ferguson. Thème et variations, certes. Encore faut-il que la énième variation soit une découverte, riche, construite comme une nouvelle révélation. Ce n'est pas le cas et je m'ennuie. Les longues méditations psychologiques m'endorment. Et pourtant, c'est un bon roman, écrit par un maître que j'ai quand même accompagné pendant 446 pages sur 1020 (sic). Sans doute ne suis-je pas un bon lecteur de romans...
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La lecture de ce livre nous contraint à un exercice particulier. Il est en effet d'une part une remarquable étude sur le "réseau" Soros, lobbying politique planétaire à travers associations, ONG ou "Instituts", extrêmement riche (produit des spéculations financières de Soros) et dont l'idéologie, clairement affichée, est la "Société ouverte", qui rejette nations, structures sociales et familiales telles que le temps les a bâties, pour laisser place à un "homme nouveau", individualiste, libre et défini par ses échanges. Tout cela sous un vocabulaire humanitaire proche de la langue de bois.
Le livre est aussi, d'autre part, une critique acerbe de cette idéologie, la jugeant néfaste, destructrice de nos cultures et la soupçonnant de dissimuler la défense d'intérêts privés de Soros.
Sous réserve d'être conscients de cette double intention du livre, sa lecture est passionnante et montre le poids politique insensé que l'argent, bien ou mal gagné, peut prendre sur l'opinion publique et sur les démocraties, avec la complicité un peu imbécile de l'intelligentsia.
Lire la suite... Pierre-Antoine Plaquevent, Soros et la Société Ouverte
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Voici un excellent roman policier qui se lit avec l'attente du contenu de la page suivante, du début à la fin. Il présente une intrigue construite sur un problème actuel sérieux, à savoir la conjonction de la financiarisation de l'économie et de la facilité croissante de sa manipulation par la robotisation des transactions. Ce qui n'est pas sans rappeler la manipulation par G. Soros des taux de change de la Livre sterling en 1992, ce qui ne fut, hélas, pas un roman.
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