"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Amélie Nothomb nous donne ici encore un roman léger, agréable à lire, mais dont l'ambition et le résultat vont plus profond que cette peau lisse de l'apparence. Au fond, elle nous rappelle que l'exil est une souffrance, car notre moi intime que les premières années de notre existence ont nourri et formé est un bloc indestructible qui prend toujours le pas sur nos émotions et désirs ultérieurs. Et donc, ici, que l'amour du Japon ne signifie pas que l'on puisse devenir japonais, ni, surtout, perçu comme tel par les autochtones.
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