"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Ce livre est un tout petit caprice d'écrivain qui convient qu'il existe dans la forêt des Ardennes "un oiseau dans lequel s'est incarnée l'éternité". Fascination pour un lieu d'apaisement, d'humilité et de silence des hommes, une pause dans l'interaction parfois trépidante qu'exige la survie dans le monde. Ernst Jünger parlait en son temps d'un "retour à la forêt", là où, peut-être, on se retrouve un peu, loin du "vacarme des opinions".
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L'auteur a écrit là un roman factuel, précis, sur un fait historique où la raison vacille, face au respect rendu aux ordres donnés. Obéissance qui, dit-on, fait la force des armées, mais fera ici deux morts alors qu'un seul aurait suffi pour apaiser Thémis, et rendra un bourreau à demi fou. Un très bref récit qui laisse, pour le moins, pensif.
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Infortuné, Augustin ? Un chirurgien qui, par sa nature, son travail, a pu devenir chef de service, a eu les moyens d'acheter un château dans le Berry, a gagné les faveurs d'une femme de qualité, peut-il être traité d'infortuné ? C'est pourtant ce que le livre va doucement faire penser au lecteur. Pour chacun de nous existe peut-être derrière les jeux du réel, derrière un voile d'espoir (d'illusion ?) un état plus enviable où ceux qu'on aime ne partent pas, où la beauté reste sans tache, où le savoir est accessible, un état dont le mal aurait peur, un état dont nous saurions, peut-être, trouver le chemin ? Un rêve que l'expérience de la vie va enfouir, mais dont les lambeaux miroiteront encore longtemps dans le cœur d'Augustin, même s'il "vit sans regret les toits de Salonique s'éloigner et disparaître".
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