"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Si un beau conte occupe l'essentiel des pages de ce livre, c'est la seconde partie qui en fait le poids. Car ce conte se veut porteur d'une philosophie (on disait d'une morale, autrefois) que l'auteur explicite brièvement, mais avec panache, dans cette seconde partie. Il répond ainsi à sa façon à une question que nous ne pouvons pas ne pas nous poser, à savoir la viabilité d'un monde où l'homme ferait procéder ses actes de sa seule raison. N'était-ce pas l'ambition du défunt 20e siècle ? Un livre utile pour ses conclusions, sans doute, mais aussi pour le travail de pensée qu'il nous demande.
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Cette biographie est, pour une large part, un prétexte de l'auteur pour expliquer (et lui rendre sa dignité ?) son attitude ambigüe face au nazisme. Il trouve en Montaigne un frère en le faisant passer pour un philosophe du désengagement, du repli sur soi, ce qu'il n'est pas. En dépit de son retrait, Montaigne aura su prêter son temps et son âme à la réconciliation de la France quand l'urgence le demandait. SZ aura lui, découragé, choisi le suicide. Il n'en reste pas moins que la question de la liberté intérieure de chacun face à l'incendie toujours menaçant de l'opinion publique est essentielle et que ce livre la pose avec la sincérité d'un homme en détresse.
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Qu'est-ce qui fait aimer un roman ? Se sentir proche des personnages, heureux de découvrir leur vie, partager leurs désirs et leurs craintes, être ému par leur sort ? Ici, rien de tout cela ne se produit. Tout est artificiel, tout est dans l'excès, donc dans l'insignifiance. Un livre de robot de marketing littéraire, construit aux normes du marché (sexe, violence, romance). Les personnages sont des squelettes en érection, jamais des humains réels. Au mieux, des caricatures. Pas un seul passage ne m'a touché, pas un seul personnage n'a déclenché mon intérêt ni à plus forte raison ma compassion. Un solide ennui m'a accompagné à la lecture de ce roman totalement insincère et dont le style, riche en clichés, ne rachète pas le vide.
L'Iconoclaste (2019), 350 pages
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