"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Tenter d'exprimer brièvement les convictions qui ont charpenté sa vie est ici l'intention de l'auteur. Il le fait probablement d'abord pour lui-même, pour être à jour et juste dans le miroir des mots. Peut-être le fait-il aussi pour nous, pour partager autant que possible une recette de vie qui l'a guidé et lui a conféré un certain confort de vivre. ? Peut-être enfin veut-il conjurer ses malaises face à la prochaine échéance, sa mort attendue ? Mais il me semble aussi que d'autres principes, d'autres attentes, d'autres inquiétudes, moins exprimables, sont restés au fond d'un porte-plume retenu et fier.
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L'état de paix n'est pas le plus naturel ni le plus probable de notre espèce, même si nous bénéficions depuis plus de cinquante ans d'un calme relatif, comme le montre ce livre. Les raisons de ce calme en revanche ne sont pas abordées ici. Or, le cœur de cet essai est précisément l'analyse, souvent fine et documentée, des forces en ébullition dans le monde et susceptibles de modifier cet état de calme. Elles sont en effet nombreuses, multiformes et sortent du cadre conventionnel de la guerre entre Etats. Mais comment pourrions-nous mesurer leur impact et définir des priorités quand les causes de cette stabilité ne sont pas identifiées ? Et comment faire le tour critique des stratégies de défense face à ces risques ? Quelles alliances, quelles armes, quelle armée, quelle diplomatie, quelle politique industrielle, quelle éducation sauront nous rendre plus forts et nous protéger ? Je reste sur ma faim ; sans doute attendais-je trop.
Lire la suite... Pierre Servent, Cinquante Nuances de guerre
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Voilà, j'arrête à la page 446. Je descends du tapis roulant linéaire, monotone, mais subtilement agité du récit de la vie de Ferguson. Thème et variations, certes. Encore faut-il que la énième variation soit une découverte, riche, construite comme une nouvelle révélation. Ce n'est pas le cas et je m'ennuie. Les longues méditations psychologiques m'endorment. Et pourtant, c'est un bon roman, écrit par un maître que j'ai quand même accompagné pendant 446 pages sur 1020 (sic). Sans doute ne suis-je pas un bon lecteur de romans...
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