"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Infortuné, Augustin ? Un chirurgien qui, par sa nature, son travail, a pu devenir chef de service, a eu les moyens d'acheter un château dans le Berry, a gagné les faveurs d'une femme de qualité, peut-il être traité d'infortuné ? C'est pourtant ce que le livre va doucement faire penser au lecteur. Pour chacun de nous existe peut-être derrière les jeux du réel, derrière un voile d'espoir (d'illusion ?) un état plus enviable où ceux qu'on aime ne partent pas, où la beauté reste sans tache, où le savoir est accessible, un état dont le mal aurait peur, un état dont nous saurions, peut-être, trouver le chemin ? Un rêve que l'expérience de la vie va enfouir, mais dont les lambeaux miroiteront encore longtemps dans le cœur d'Augustin, même s'il "vit sans regret les toits de Salonique s'éloigner et disparaître".
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Un bon roman, mais avec une réserve. Un présentateur vedette de télévision s'accroche à son poste, son miroir embellissant, malgré un âge qui monte un peu haut. C'est un homme de cœur, on le verra, mais aussi un combattant sans pitié. Belle plongée dans un univers mal connu. Mais l'événement majeur du roman est autre. Un attouchement commis par son fils va se trouver requalifié en viol et donner lieu à un procès dont le livre détaille le déroulement. Mais qu'est-ce qu'un viol ? Ce livre aide à comprendre cette question autant que le dangereux concept de consentement. Mais il reste muet, comme l'est le procès, sur ce qui aurait pu éviter ce drame.
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Le titre, un peu provocant, ne couvre pas bien le sujet de cet excellent document. Le sujet est plutôt l'exercice des fonctions de sécurité intérieure qu'un État doit à ses citoyens. Existe-t-il pire inégalité que celle qui sépare un délinquant violent de sa victime innocente ? Quelle protection apporte alors l'État contre cette violence due à la délinquance ordinaire, au fanatisme religieux ou politique ? Les questions en relation sont multiples : les lois de la République sont-elles suffisantes et bien appliquées ? Police et justice, les outils majeurs de l'application du droit, ont-ils les directives, les moyens et la volonté d'agir ? Le constat des chapitres 1 à 7 est celui d'un abandon depuis plusieurs décennies de toute rigueur dans l'exercice de ces fonctions régaliennes. Les chapitres 8 à 14 proposent des voies de reprise en main, fondées sur l'expérience de l'auteur, avocat très impliqué dans la défense des victimes de violences, et sur le bon sens. Sa proposition est simple : rétablir une ferme autorité du droit de la République.
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