"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Vivre un exil, choisi ou non, est une épreuve. Stephan Zweig, chassé de son pays, en est mort. Notre héros, hongrois séjournant à Paris, y acquerra une expérience considérable sur lui-même et sur le monde. Un magnifique roman qui nous rend intimement proches de situations que beaucoup ne connaîtront jamais, mais de plus en plus courantes dans notre monde actuel, le tragique des guerres en plus. Et quelle superbe fresque du Paris de l'entre-deux-guerres !
Quel cirque ! Dans tous les sens, d'ailleurs. Image fragile du monde, image rêvée. Espoir de mieux, de plus... Folie, pourrait-on dire, délire, rupture, matrice d'autre chose ? Un grand rêve qui souvent finit mal lorsqu'il veut s'inscrire dans le réel, mais qui, dans ce roman, s'enfonce dans le noeud du typhon, nous laissant toute liberté pour lui donner, ou non, une suite.
Lire la suite... Jean-Marie Blas de Roblès, L'Ile du Point Nemo
A l'opposé de nombreux pamphlets, ELB tente ici de placer la situation économique dans une perspective longue. Il met bien en évidence certaines des grandes forces, mal perçues par la classe politique, qui affectent à la fois notre économie et notre société et où la rigidité et la nostalgie françaises des politiques conduisent ELB à les traiter de "saboteurs" des atouts français. Un livre positif, qui contribue à faire réfléchir ceux qui ne savent pas tout...
Page 140 sur 321