"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Ce pavé valorisé par sa bande rouge fait un peu peur. Détrompez-vous ! On ne le quitte qu'à la fin, sans l'avoir lâché. On s'en extrait avec la conviction que la vilénie de l'homme est sans limites et sans classe. Tant pis pour Marx et ses zélateurs qui ont tout faux dès l'hypothèse de base...
Nos analyses géopolitiques du monde semblent souvent ignorer le poids de la géographie parmi les forces en jeu. Et pourtant, si on ne tient pas compte, par exemple, du fait qu'Afghanistan et Pakistan sont une seule et même entité géographique, on n'a qu'une vision incomplète de ce qui s'y passe. Souvenons-nous que les montagnes sont toujours là, même quand les dictateurs ont disparu et que les pays riches seront toujours situés sous des latitudes tempérées...
Lire la suite... Robert Kaplan, La Revanche de la Géographie
Ce beau roman prend prétexte de la guerre d'Espagne pour aborder plusieurs comportements humains et surtout l'engagement, face à un monde qui ne fonctionne plus, ni dans sa tradition, ni dans la modernité qu'il croit s'être donnée. Utopies multiples meurtrières au fusil, conservatismes violents en face, tout est là pour donner à la mort le premier rôle, elle qui sait se parer d'une séduction ravageuse.
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