"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Il reste, il restera une énigme : qu'allait-il faire à Belsunce, ce Normand ? Les femmes y sont-elles plus pneumatiques qu'ailleurs ? Les crimes plus sanglants ou plus retors ? Les pétoires plus musicales ? Si ces interrogations vous troublent, passez votre chemin. Ce qui se passe à Belsunce est autrement plus dramatique que ces questions existentielles, somme toute annexes à l'aune des événements hémoglobinés que vous allez prendre en plein coeur en pénétrant dans ce roman. Attachez vos bavoirs, vampires.
Une partie de la population, minoritaire en France, majoritaire dans quelques pays, essaie de s'opposer au développement de cette source d'énergie. Cette opposition est pour certains l'exploitation à des fins électives d'une peur populaire, exprimée avec véhémence et des arguments passionnels capables de convaincre les foules, qui ne demandent souvent pas plus. Et les gouvernements, avides de réelections, s'y conforment parfois pour gagner des voix, comme Madame Merkel.
Ceux qui redoutent d'être les dupes d'un lobby dont la première préoccupation n'est pas l'intérêt du pays, devraient se documenter sur la réalité des potentiels et des risques évoqués, en lisant ce livre.
Ce pavé valorisé par sa bande rouge fait un peu peur. Détrompez-vous ! On ne le quitte qu'à la fin, sans l'avoir lâché. On s'en extrait avec la conviction que la vilénie de l'homme est sans limites et sans classe. Tant pis pour Marx et ses zélateurs qui ont tout faux dès l'hypothèse de base...
Page 143 sur 326