"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Ce roman policier est prétexte à une promenade chez les luthiers, chez les experts et les commissaires-priseurs qui vivent de leurs produits, sans oublier les intermédiaires qui animent cet univers, ni les collectionneurs pas toujours raisonnables. Belle découverte !
Il y a des escaliers dont on rate une marche. Il y en a moins dont on les rate toutes. C'est pourtant à cet escalier là que ressemble le destin de nos "Robinsons", destin que par leurs illusions et leurs décisions folles ils ont allègrement construit.
L'auteur expose ici sa vision du lien entre la vie et la mort, vision qui prend appui sur les ressources de sa double culture chinoise et occidentale et sur l'usage d'un mode d'expression poétique bien adapté à ce sujet que le langage courant n'épuise pas.
Lire la suite... François Cheng, Cinq méditations sur la mort
Page 145 sur 321