"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Est-ce la réalité ou son souvenir que l'on fuit et même que l'on combat ? Et la vie serait-elle possible sans cela, au risque que l'ablation de ce souvenir installe le néant, comme le suggèrent les dernières pages du livre ?
C'est le sujet de ce conte, qui se déroule dans un lieu retiré, isolé même, et au sein d'une communauté fermée, dont les conditions d'existence sont plutôt rudes. Sa loi est celle qu'elle se donne. Le monde est loin et c'est ici et maintenant qu'elle doit assurer sa survie. Pas d'état d'âme à avoir : prendre ce qui semble bon, rejeter ce qui entrave.
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