"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Le hasard m'a fait lire un vieux roman d'espionnage datant de l'époque de la "Glasnost" et traitant d'un événement contemporain. Je suis allé jusqu'au bout ...
Le sujet est un peu réchauffé et seul l'art du suspense vaut le détour. Encore que le tout flotte dans une aimable désillusion des hommes et de leurs institutions. Facile, mais pas enthousiasmant.
Le style un peu elliptique et parfois franchement obscurcissant vire même à l'hystérie par instants. S'il s'agissait de nous expliquer pourquoi la lune est carrée et couverte de fourrure, ce serait amusant. Mais pour nous rappeler que les hommes (et même les espions !) ne sont pas parfaits, bon ...
Le sujet est un peu réchauffé et seul l'art du suspense vaut le détour. Encore que le tout flotte dans une aimable désillusion des hommes et de leurs institutions. Facile, mais pas enthousiasmant.
Le style un peu elliptique et parfois franchement obscurcissant vire même à l'hystérie par instants. S'il s'agissait de nous expliquer pourquoi la lune est carrée et couverte de fourrure, ce serait amusant. Mais pour nous rappeler que les hommes (et même les espions !) ne sont pas parfaits, bon ...
Editions Robert Laffont (1989) - 382 pages dans ma vieille édition.
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Ce bref essai de politique internationale frappe par son ton calme, emprunt de réalisme, pour nous rappeler que les faits ont la tête dure. Mais il dit aussi que les Français ne sont pas désarmés dans le grand jeu mondial, en dépit de leur pessimisme actuel.
HV rappelle tout d'abord le vertige qui a saisi l'Occident en 1990. Le monde entier allait vers la sérénité de la "fin de l'Histoire". Cette dernière n'a pas tardé à rappeler qu'elle vivait encore et que des forces nouvelles la mettaient en mouvement : septembre 2001, engagement débridé des Américains au Moyen-Orient, affrontements intercommunautaires, échec européen, dérive de la bulle financière, montée des inquiétudes écologiques, etc. Le monde qui vient fait peur aux vieilles nations qui perdent leur influence et surtout leurs repères.
HV rappelle tout d'abord le vertige qui a saisi l'Occident en 1990. Le monde entier allait vers la sérénité de la "fin de l'Histoire". Cette dernière n'a pas tardé à rappeler qu'elle vivait encore et que des forces nouvelles la mettaient en mouvement : septembre 2001, engagement débridé des Américains au Moyen-Orient, affrontements intercommunautaires, échec européen, dérive de la bulle financière, montée des inquiétudes écologiques, etc. Le monde qui vient fait peur aux vieilles nations qui perdent leur influence et surtout leurs repères.
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Qui pourrait ne pas tomber sous le charme de ce très bref conte ? Un besoin d'amour fou, inabouti, qui nous fascine, d'abord. Un style simple, poétique qui ajoute sa touche séduisante au récit, ensuite. Et un personnage de femme qui vit dans ses mots, confiés à son cahier, la vie qui lui a été refusée dans le monde réel, enfin.
Une providentielle petite-fille découvrira à la fois le cahier et la vérité. Dans ses termes, elle nous aidera à nous plonger avec elle dans la vie surprenante et contrainte d'une grand-mère un peu excessive, en tous cas pour le temps et le lieu de son existence, dans la Sardaigne de l'après-guerre de 1940.
Et pourtant, en dépit de la réussite formelle de ce livre, je n'ai jamais réussi à oublier que je lisais une fiction. MA a-t-elle voulu trop en faire ? C'est une maladie bien contemporaine. Mais peut-être est-ce moi qui suis mal accordé à un tel débordement.
Bien des lecteurs ne partageront sans doute pas cette réserve. Attendons en tous cas la prochaine production de cet auteur.
Une providentielle petite-fille découvrira à la fois le cahier et la vérité. Dans ses termes, elle nous aidera à nous plonger avec elle dans la vie surprenante et contrainte d'une grand-mère un peu excessive, en tous cas pour le temps et le lieu de son existence, dans la Sardaigne de l'après-guerre de 1940.
Et pourtant, en dépit de la réussite formelle de ce livre, je n'ai jamais réussi à oublier que je lisais une fiction. MA a-t-elle voulu trop en faire ? C'est une maladie bien contemporaine. Mais peut-être est-ce moi qui suis mal accordé à un tel débordement.
Bien des lecteurs ne partageront sans doute pas cette réserve. Attendons en tous cas la prochaine production de cet auteur.
Editions Liana Levi (2006) - 124 pages
Page 235 sur 321
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