"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Quand en 1850 on est un criminel, on y met les formes et, si on vole ou si on tue, c'est en costume trois-pièces brodé et avec une élégante désinvolture. Ce roman fut, dit-on, le premier policier de l'histoire, même si la police n'y joue pas un grand rôle. Intrigue complexe à suivre le long des méandres familiaux des personnages bien campés par ailleurs et voracité exemplaire des méchants, tout est en place pour le quadrille. Et, pour la bonne bouche, une sympathique aventure amoureuse où le beau jeune homme, pauvre, mais courageux, venge et séduit la très belle aristocrate ! J'adore. Tout cela dans un tourbillon d'inégalité des classes, des sexes et du reste, alimentant espoir et rêve chez les protagonistes. Voici donc un bien agréable récit.
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A trop tirer sur le fil, on lui fait parfois perdre son élasticité. Parfois, même, il se casse. Nous avons là un policier sympathique, bien ficelé, trop bien même, où il me semble souvent que les choses auraient pu être racontées sans une telle avalanche de sauts de temps et d'espace, parfois bienvenus, parfois moins, mais qui étire abusivement le récit. L'intrigue n'en reste pas moins fort originale et captivante, si l'on accepte de faire fi des invraisemblances qu'elle contient. En lisant son texte, je m'imaginais souvent l'auteur heureux de ses trouvailles et s'amusant bien. Au fond, n'est-ce pas l'essentiel quand, comme ici, il nous entraîne dans sa barque ?
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Ce polard m'a déplu, dégoûté. Il devrait y avoir, même dans le "gore", une limite qui se situe dans le respect de nos semblables, vivants ou morts. Le racolage de lecteurs par la surenchère dans l'infâme est condamnable. Le livre est, de plus, médiocre dans son intrigue linéaire et prévisible, quand elle ne frôle pas parfois l'invraisemblable. Que l'auteur ait été accueilli dans "La grande librairie" me navre et traduit sans doute un début d'épuisement de cette émission. Un sinistre raté à fuir.
La croix noire, sorte de grillage, ajoutée à la page de couverture symbolise mon rejet. Il faut bien s'amuser un peu...
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