"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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- By livres-et-lectures.com
Voici un roman japonais plein de douceur et de charme qui, outre le plaisir de sa lecture, offre d'inattendues perspectives dans un univers peu fréquenté par la majorité des lecteurs potentiels, à savoir celui de l'arithmétique et tout spécialement des nombres et de certaines de leurs relations. Que cela ne vous inquiète pas ! C'est un jeu auquel va se laisser prendre une aide-ménagère, celle qui nous raconte l'histoire et son fils. Et, si nous disposons d'un reste de curiosité, nous, les lecteurs, nous nous laisserons inévitablement entraîner. La grande richesse du livre réside cependant surtout dans la relation exceptionnelle qu'établit l'aide-ménagère et son patient, le "professeur", relation où se mêlent respect, sens du travail bien fait et responsabilité. Un roman qui fait du bien.
Lire la suite... Yôko Ogawa, La Formule préférée du professeur
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Ce remarquable et très bref roman joue sur le sens et le poids des "vérités" qu'une vie humaine contient. Et dit que leur détention, loin d'aider, peut faire obstacle à l'accomplissement heureux d'un destin. Le tout dans une langue superbe qui doit sans doute beaucoup à la qualité de la traduction.
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Dans le magazine LIRE, l'auteur déclare écrire pour conjurer ses angoisses fondées sur sa peur de la direction que prend le monde. Je suis ravi qu'elle la connaisse et je regrette qu'elle ne nous l'ait pas fait partager. Et était-il utile d'en ajouter une couche en sortant ce roman sinistre et désespéré ?
Mais surtout, l'auteur n'aime pas, n'aime personne, ne semble pas savoir aimer. Ses personnages en situation apocalyptique ne s'aiment pas entre eux, n'aiment pas ceux qu'ils croisent et n'imaginent qu'un univers peuplé de prédateurs. On ne construit rien, on bricole, on baise sans joie, on flingue sans haine. Dois-je préciser que cette sorte de roman aux personnages pauvres, sans chair, presque inhumains me semble aussi proche de la réalité qu'une banane d'un levier de vitesse.
Mais surtout, l'auteur n'aime pas, n'aime personne, ne semble pas savoir aimer. Ses personnages en situation apocalyptique ne s'aiment pas entre eux, n'aiment pas ceux qu'ils croisent et n'imaginent qu'un univers peuplé de prédateurs. On ne construit rien, on bricole, on baise sans joie, on flingue sans haine. Dois-je préciser que cette sorte de roman aux personnages pauvres, sans chair, presque inhumains me semble aussi proche de la réalité qu'une banane d'un levier de vitesse.
Écrit dans une langue hachée, en lambeaux et se déroulant dans un décor si simplifié qu'il n'a aucune réalité, le roman m'a exaspéré du début à la fin comme l'aurait fait un jeu vidéo type "shoot'em up" dont il partage aussi le côté répétitif, lassant.
A-t-on perdu la tête pour récompenser ça ?
Lattès (2020), 334 pages
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