L'auteur (une Polonaise contemporaine) joue avec les trajectoires laissées dans le temps et l'espace par les êtres, les objets et les concepts qui s'y trouvent. Une sorte de chignon existentiel en résulte, bien entortillé, où les fils des destins des uns croisent et dévient ceux des destins des autres. Misia doit une part de son sort au moulin à café, probablement créé par Dieu, précise OT. Limpide, non ? Un livre original dans sa forme, moins dans son contenu, mais surtout sombre à faire pleurer les saules. Pourquoi tant de noirceur ?
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