"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Attention, piège ! L'auteur joue avec la patience de son lecteur et ouvre son texte sur une réflexion métaphysique et symbolique à propos de la vie et de sa création. A celle due aux dieux succède celle d'un "Golem" selon la tradition ésotérique juive, puis celle d'une vie humaine, toutes ayant avec la mort, des liens proches. Le roman bascule alors dans le récit d'un amour vécu par le narrateur, créateur par ailleurs d'une ébauche de vie en laboratoire. Il sait que cet amour interrompu sera le seul qui aurait, dans son existence, mérité ce nom, mais il sait aussi que sa faiblesse l'a trahi. Un très beau livre, pétillant d'intelligence et facile à lire, une fois passée l'épreuve initiatique des premières pages.
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Même si je n'ai pas été tout à fait enthousiasmé par ce roman de science-fiction, après avoir eu l'occasion de lire le tome 1, je me suis précipité sur le tome 2 pour connaître le dénouement. Bravo à l'écrivain pour savoir, avec autant de talent, capter un lecteur critique ! Et même si je déplore la complaisance ici manifestée à l'infect et parfois à l'infâme, je reconnais bien volontiers que le récit de la portée à ébullition de la population d'une petite ville américaine "normale" est un chef-d’œuvre d'observation, plein d'acidité, des réserves de vilenie autant que de grandeur de ses habitants. Voici plus de 1500 pages qui se digèrent sans peine !
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Nous sommes en face d'un roman qu'on pourrait qualifier de cubiste, où le portrait de l'auteur est tiré par lui-même à coup de petites touches issues de toutes les directions, sans qu'aucune soit privilégiée. Reste alors au lecteur le soin d'interpréter tout cela pour extraire une synthèse mentale de cette abondance... ou de se retirer si le cubisme l'ennuie. Procédé fort original et assez plaisant. On passe ainsi un agréable moment à la lecture de ce bref roman en forme de portrait.
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