"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Ce roman policier historique est une réussite, comme AG sait les tricoter, les "tisser" devrait-on dire dans le cas présent. La richesse de l'information, même romancée, l'intelligence du récit, tout concourt à faire de cette lecture un agréable moment.
L'intrigue tourne autour des raisons pour lesquelles manquent les dernières images de la tapisserie de Bayeux, images qui illustrent les derniers événements de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant au XIe. siècle. Plusieurs versions sont défendues par des forces encore vivantes, mais plutôt obscures. Laquelle est la version historique ? Lesquelles ne sont que des uchronies ? Quelques violences plus tard, nous le saurons presque ...
Les personnages sont bien campés, vivants et crédibles. L'histoire elle-même tient bien et repose sur un véritable travail historique, même si l' auteur affirme qu'il n'y a là que "fantaisie historique".
Un excellent roman, comme AG sait les proposer (voir "La dormeuse de Naples", ou "Une petite légende dorée", par exemple).
L'intrigue tourne autour des raisons pour lesquelles manquent les dernières images de la tapisserie de Bayeux, images qui illustrent les derniers événements de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant au XIe. siècle. Plusieurs versions sont défendues par des forces encore vivantes, mais plutôt obscures. Laquelle est la version historique ? Lesquelles ne sont que des uchronies ? Quelques violences plus tard, nous le saurons presque ...
Les personnages sont bien campés, vivants et crédibles. L'histoire elle-même tient bien et repose sur un véritable travail historique, même si l' auteur affirme qu'il n'y a là que "fantaisie historique".
Un excellent roman, comme AG sait les proposer (voir "La dormeuse de Naples", ou "Une petite légende dorée", par exemple).
Editions Grasset (2007) - 340 pages
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Il est surprenant de voir AA mettre son érudition légendaire au service de ce sujet ! En fait il écrase 'Da Vinci Code' sous le poids de sa documentation. Ce qui confirme que même si DVC est un roman policier remarquablement mené, mieux vaut ne pas le prendre trop au sérieux !
Ceci posé je retire un sentiment partagé de cette lecture. M'aide-t-elle à mieux comprendre les origines et les filiations qui unissent ces pensées hétérodoxes ? Un peu, sans doute. Comme AA le dit fort bien, le foisonnement ésotérique de la Renaissance s'explique assez bien par le vide entre le rationalisme montant et l'espoir d'un monde spirituel trahi par les églises figées dans leurs dogmes et leur intolérance, le protestantisme inclus. L'impossibilité, au risque de sa vie, de tenter une réflexion ouverte conduit à ces 'académies' d'apparence anodine, mais qui tentent une improbable synthèse. Elles deviendront ensuite, pour survivre, secrètes.
Ce que j'aime moins est le côté 'accumulation' de noms, de pistes, d'hypothèses et leur répétition au cours du livre, sans véritable ordre, ni même, semble-t-il le goût d'en trouver un. Travail brillant, mais pour moi superficiel et inabouti. Le sujet ne mérite d'ailleurs peut-être pas plus ... Mais le livre devient vite fastidieux par son aspect touffu, luxuriant. Certes, on y apprend mille choses. Mais sans véritable structure, on ne retiendra sans doute pas grand chose.
Mais si vous vous sentez attiré par le sujet, ce qui n'est pas mon cas (je l'ai été par AA), lisez ce livre ; vous y trouverez certainement une matière passionnante.
Ceci posé je retire un sentiment partagé de cette lecture. M'aide-t-elle à mieux comprendre les origines et les filiations qui unissent ces pensées hétérodoxes ? Un peu, sans doute. Comme AA le dit fort bien, le foisonnement ésotérique de la Renaissance s'explique assez bien par le vide entre le rationalisme montant et l'espoir d'un monde spirituel trahi par les églises figées dans leurs dogmes et leur intolérance, le protestantisme inclus. L'impossibilité, au risque de sa vie, de tenter une réflexion ouverte conduit à ces 'académies' d'apparence anodine, mais qui tentent une improbable synthèse. Elles deviendront ensuite, pour survivre, secrètes.
Ce que j'aime moins est le côté 'accumulation' de noms, de pistes, d'hypothèses et leur répétition au cours du livre, sans véritable ordre, ni même, semble-t-il le goût d'en trouver un. Travail brillant, mais pour moi superficiel et inabouti. Le sujet ne mérite d'ailleurs peut-être pas plus ... Mais le livre devient vite fastidieux par son aspect touffu, luxuriant. Certes, on y apprend mille choses. Mais sans véritable structure, on ne retiendra sans doute pas grand chose.
Mais si vous vous sentez attiré par le sujet, ce qui n'est pas mon cas (je l'ai été par AA), lisez ce livre ; vous y trouverez certainement une matière passionnante.
Editions Grasset - Radio-France (2007) - 320 pages
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Le premier contact avec ce roman est plaisant : phrases courtes, au présent, presque hachées. Et puis, cela devient peu à peu une "manière", qui fait une sorte de barrière de mots et de style. C'est portant un roman classique, bien construit et qui se lit avec intérêt.
L'intrigue se veut enracinée dans le terroir de l'Ouest français, avec ses traits propres et son histoire. C'est plutôt une réussite, même si parfois le dessin est un peu appuyé.
La relation entre un maître qui ne tient plus son rang et son garde chasse, serf volontaire comme dirait La Boétie, est un joli morceau, bien ficelé. Avec un peu de fesse pour le bon goût ...
Une lecture sans ennui mais sans révélation. Un bon moment quand même.
L'intrigue se veut enracinée dans le terroir de l'Ouest français, avec ses traits propres et son histoire. C'est plutôt une réussite, même si parfois le dessin est un peu appuyé.
La relation entre un maître qui ne tient plus son rang et son garde chasse, serf volontaire comme dirait La Boétie, est un joli morceau, bien ficelé. Avec un peu de fesse pour le bon goût ...
Une lecture sans ennui mais sans révélation. Un bon moment quand même.
Editions Viviane Hamy (2006) - 267 pages
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