"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
La seconde guerre mondiale racontée à travers les archives du Quai d'Orsay
Entre les accords de Munich (29/9/38) et le procès de Nuremberg (1/10/46), les services diplomatiques des pays en guerre ont échangé des millions de notes avec leurs gouvernements et différents correspondants, essayant de comprendre ce qui était à l'oeuvre, tentant de prévoir ce qui pouvait advenir, proposant parfois des actions.
Ce livre, sensiblement iconoclaste et plein d'humour pose une question désagréable et difficile : qu'est-ce qui constitue la force (et donc la faiblesse) des hommes dans leurs conflits ?
Désagréable, elle l'est par tout ce que nous savons sans vouloir nous l'avouer : notre richesse, notre confort nous permet de rêver d'un monde où, à l'usage de la force brute, viendraient se substituer d'autres moyens pacifiques de règlement des conflits et de l'affirmer comme une vérité universelle. Mais nous savons, tout en voulant l'oublier, que la religion, la morale laïque, la justice ne s'imposent qu'à ceux qui se les imposent à eux-mêmes.
Lire la suite... Marc Défouneaux, Force des armes, force des hommes
Est-ce la réalité ou son souvenir que l'on fuit et même que l'on combat ? Et la vie serait-elle possible sans cela, au risque que l'ablation de ce souvenir installe le néant, comme le suggèrent les dernières pages du livre ?
C'est le sujet de ce conte, qui se déroule dans un lieu retiré, isolé même, et au sein d'une communauté fermée, dont les conditions d'existence sont plutôt rudes. Sa loi est celle qu'elle se donne. Le monde est loin et c'est ici et maintenant qu'elle doit assurer sa survie. Pas d'état d'âme à avoir : prendre ce qui semble bon, rejeter ce qui entrave.
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