"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Nous sommes les dernières générations à avoir eu un grand-père ou un arrière-grand-père, que nous avons connu et qui ait pu nous dire quelques mots sur cette guerre de 14-18. Ici, l'auteur, un grand-père que nous nous découvrons, a pris sa plume et jour après jour, ou presque, a décrit ce qu'il a vécu. Précipitez-vous pour le lire, c'est extraordinaire d'intensité simple et directe, sans idéologie ni bons sentiments, d'une vérité qui saute aux yeux.
Lire la suite... Paul Cocho, Mes carnets de guerre et de prisonnier 1914-1919
On ne s'ennuie pas avec Mo Yan ! Cette courte histoire farfelue est avant tout un prétexte pour nous parler de la vie quotidienne en Chine. Pas triste !
Dans cette Chine actuelle, dotée d'une immense liberté d'entreprendre, notre héros développera sa petite industrie, un peu criminelle, sans trop de soucis, puisqu'il est couvert par un policier compréhensif.
Chaque détail mérite un détour et nous apprend sans doute plus que bien des traités savants, sur la vie réelle de nos amis chinois.
Un livre si bref qu'on regrette vite la conclusion, un peu tirée par les cheveux.
Un bon moment de détente.
Nous ne traversons pas une simple crise financière, nous dit MS, nous sommes au temps des crises et notre rapport dual au monde (sujet-objet) est devenu une impasse. Le monde doit devenir un acteur, avec ses représentants, ses règles, ses codes et son pouvoir.
MS part de deux constats. Débord il identifie six changements majeurs des 100 dernières années, tous dus à notre savoir scientifique. Mais il en identifie un autre, note de boucle infernale : l'homme sujet, fidèle à Descartes, a tellement agi sur le monde objet que celui-ci se rebelle aujourd'hui. Et d'un objet (d'étude, de richesse, et.), le monde et en particulier la terre, devient un sujet qui rappelle ses droits et ses désirs et commence à manifester son impatience.(pollution intolérable, disparition d'espèces, manque d'eau, catastrophes, etc.)
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