"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Cette autobiographie partielle date de 1995, avant que BA ait opté pour la politique. C'est de sa jeunesse et de son éveil à la situation difficile des noirs américains qu'il nous parle ici. Car, aux USA, un métis est un noir ; et si l'égalité de principe entre blancs et noirs est inscrite dans la loi, BA constate que l'exercice de ce droit n'est pas simple, que les préjugés ont la vie dure et que la vie réelle ne consiste pas seulement à exercer ses droits.
La thèse de PS est simple : les relations franco-allemandes n'existent pas. Cela assure un rapport enfin paisible entre ces deux peuples. On appelle cela l'amitié.
Pourquoi pas ? Cela semble assez bien vu : la fascination jalouse entre les deux peuples qui a dominé leur relation depuis Napoléon a généré beaucoup d'écrits et trois guerres. Mais, depuis 1945, l'intérêt réciproque de nos deux pays décroit, comme le montre la faiblissante référence des deux cultures l'une à l'autre, à commencer par la pratique de la langue.
Lire la suite... Peter Sloterdijk, Théorie des après-guerres
Encore une de ces histoires improbables, mais drôles, que Paasilinna sait mijoter pour notre plaisir.
Un bon pasteur perd la foi, sa femme et ses illusions sur le sens de sa mission, mais il trouve un compagnon presque humain en la personne d'un petit ours dont il va faire un serviteur accompli.
Cette complicité hors norme lui vaudra bien des succès et des découvertes, scientifiques et féminines entre autres et l'aidera à trouver, à son destin, le sens qu'il n'aurait jamais dû perdre ...
Au passage, la vie sociale et ecclésiastique de sa région prend quelques coups de griffes ! Mais, c'est bien normal avec un ours ...
Un excellent remède à la morosité.
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