"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
15 octobre 2021
La présente fiche a été écrite en 2009.
Même si j'en maintiens les termes généraux, je ne dirais plus que "il n'est pas vrai que la planète se réchauffe de façon anormale". Je suis, en revanche, encore en ligne avec le reste, n'ayant pas réussi à être convaincu par les arguments sans preuves réelles que le CO² anthropique est coupable. Peut-être changerai d'avis à nouveau dans 12 ans... si je suis encore là !
Il faut beaucoup de courage et d'assurance pour s'attaquer à une idéologie fausse, mais séduisante, celle des "gaz à effet de serre''. Elle trompe des citoyens de bonne foi, qui croient donner un sens à leurs actes. Mais, en arrière-plan, ses promoteurs prennent un pouvoir considérable et délétère, et se remplissent les poches sur le dos des contribuables.
Lire la suite... Christian Gérondeau, CO2, un mythe planétaire
Ce livre a le mérite d'attirer l'attention de ceux qui, comme la plupart d'entre nous en ignorent tout, sur la pratique de la ''garde à vue'' (500 000 par an en France !) et sur sa contribution à faire naître la vérité. Le reste...
L'auteur, beau linge et arrogant étale son spleen et son immaturité dans la fête et la drogue. L'ennui est qu'il se fait prendre. Et, en dépit du succès de sa plume et de son nom "people", il est envoyé au dépôt, en garde à vue.
Dans ce cas précis, où les faits sont patents et qu'il ne les nie pas, quel est l'intérêt de cette mesure dont il décrit bien la violence et l'inhumanité ? FB a raison de poser cette question, qui agite actuellement le monde politique et nous fait traiter de "barbares" par nos voisins européens. Mais, comme dans le reste du livre, tout cela est traité avec beaucoup de légèreté, ce qui n'exclut pas une certaine violence verbale, mais reste un peu à la surface des choses.
Et, à mon goût, l'auteur gaspille une part de son crédit quand il affirme qu'il avait le droit de se droguer, puisque cela ne fait de mal qu'à lui. C'est un propos qui va de soi dans notre univers, où seul le droit de la personne est considéré et non celui d'une société à faire un choix de valeurs. Propos d'ailleurs souvent conforté par les décisions de justice.
Mais, j'allais oublier ! Cette incarcération à la vertu de faire jaillir des souvenirs d'enfance chez notre auteur. Pourquoi pas. Mais cette longue énumération d'instants, de souvenirs de gosse de riche un peu snob, est lassante.
Et, bien entendu, comme l'affirme sans vergogne la 4e de couverture, tous ses malheurs sont causés par les autres : la génération précédente, un coeur brisé, la famille, le pays et le capitalisme. Et puis quoi, encore ? Immaturité pathologique ! Quel mépris peu ceux qui s'en sortent (il ne s'en sort d'ailleurs pas si mal lui-même), et qui ne bénéficient ni de ses dons, ni de ses sous.
Un livre pas très sympathique, en dépit de la justesse de la mise en cause d'une pratique policière discutable.
Si jamais, vous vous sentez en forme, et que cet état vous pèse, la lecture de ce roman devrait y remédier. Plus triste, plus sombre, plus gris, serait difficile à rêver. L'humidité et la moisissure de la ville morte, accompagnées des sons lugubres des cloches fêlées sauront ronger votre âme, dans l'hypothèse, heureusement improbable, où vous en ayez une.
Page 198 sur 321