"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
"L'obstination et l'ardeur des opinions sont la preuve la plus sûre de la bêtise" Montaigne, III,8
Sôseki (1867-1916) a écrit ces contes, très brefs, en 1909. Des contes ? Plutôt des pages de souvenirs, personnels, poétiques, presque ineffables parfois. Son remarquable talent en fait des moments précieux de plaisante lecture ... et relecture !
Cet essai, très dense et très documenté, tente de cerner le rapport historique houleux entre Islam et Raison. Il constate qu'existe aujourd'hui une rupture entre ces deux concepts ; et même si, ponctuellement, l'histoire les a vus tenter de se rapprocher, il y a si longtemps que le souvenir en est à peu près mort, bien plus, d'ailleurs dans les pays musulmans qu'en Occident.
Ce roman policier historique est une réussite, comme AG sait les tricoter, les "tisser" devrait-on dire dans le cas présent. La richesse de l'information, même romancée, l'intelligence du récit, tout concourt à faire de cette lecture un agréable moment.
L'intrigue tourne autour des raisons pour lesquelles manquent les dernières images de la tapisserie de Bayeux, images qui illustrent les derniers événements de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant au XIe. siècle. Plusieurs versions sont défendues par des forces encore vivantes, mais plutôt obscures. Laquelle est la version historique ? Lesquelles ne sont que des uchronies ? Quelques violences plus tard, nous le saurons presque ...Page 242 sur 333