"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
Fiches de lectures, critiques de livres, personnelles et subjectives !
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Six études de stratégie mondiale
Ce pénétrant essai sur l'art de diriger un peuple en période de crise me semble être ce qui peut se concevoir de plus proche de la méthode scientifique, dans un domaine qui n'en relève pas, par essence. En effet, c'est ici le suc de l'expérience autant que la prise en compte de l'histoire qui fondent les propos et non une spéculation personnelle ou un rêve idéologique. HK avait 99 ans en écrivant cet essai et disposait non seulement d'une expérience diplomatique considérable, mais il avait aussi conversé et parfois négocié avec les leaders dont il trace ici le portrait. Admirable synthèse de ce qui reste un art qui n'a rien de spontané et qui, par les actes qui découlent de son exercice, fait l'histoire dans ses moments critiques.
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Entretiens avec Françoise Jaunin
La peinture ne porte aucun message et n'est pas un langage. Elle ne représente rien, mais offre à son spectateur une sorte de meule pour aiguiser ses sens à travers son regard.
Voici, résumée, l'attente que Soulages a de l'œuvre qu'il crée. Il reste donc à l'artiste la tâche d'atteindre au mieux ce but. Ce refus de la représentation, de l'émotion, du récit dans la peinture est un choix que Soulages applique à son travail, sans concession. Il refuse même pratiquement toute couleur pour se concentrer sur la lumière et ses jeux à la surface de ses toiles, en interaction avec le regard de l'observateur. Il n'y a pas d'œuvre, dit-il au cours de ces entretiens à plusieurs reprises, qui ne soit achevée sans le regard du visiteur. Un passage au magnifique musée de Rodez confirmera bien ce point, après la lecture de ce passionnant livre.
Voici, résumée, l'attente que Soulages a de l'œuvre qu'il crée. Il reste donc à l'artiste la tâche d'atteindre au mieux ce but. Ce refus de la représentation, de l'émotion, du récit dans la peinture est un choix que Soulages applique à son travail, sans concession. Il refuse même pratiquement toute couleur pour se concentrer sur la lumière et ses jeux à la surface de ses toiles, en interaction avec le regard de l'observateur. Il n'y a pas d'œuvre, dit-il au cours de ces entretiens à plusieurs reprises, qui ne soit achevée sans le regard du visiteur. Un passage au magnifique musée de Rodez confirmera bien ce point, après la lecture de ce passionnant livre.
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Certains penseront"Encore un livre sur les nazis" ! On peut en effet parfois préférer l'oubli. Pourtant, les événements récents en Russie nous rappellent que ce qui faisait l'essence du nazisme possède encore ses germes ailleurs et que l'ignorer ou mal le comprendre est une faute qui nous met en danger et s'oppose aux valeurs que nous voulons défendre. Une agression est une agression. La destruction délibérée des civils désarmés reste inhumaine et ne saurait être considérée comme un succès, que ce soit en Ukraine, à Hiroshima à Hambourg à Dresde ou à Katyn. On dit d'ailleurs rarement que l'URSS, alliée de la première heure des nazis, a fait plus de morts civiles que l'Allemagne dans des conditions infâmes, sans qu'aucun "procès de Nuremberg" ne l'inquiète. Elle n'a pas reçu de semonces et n'a pas procédé à son examen de conscience. Ce livre nous aide à comprendre comment s'installe et se propage la sauvagerie au cœur des hommes si rien ne l'arrête. Comment la foi en des idées simples ( la patrie, Dieu, la race, le prolétaire, le CO², par exemple) asservit la conscience et rend le monde rationnellement fou. Ce fut le cas de Hess, honnête homme allemand et en même temps fanatique et criminel quand il croyait agir en bon citoyen.
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