"Il n'existe qu'une langue pour exprimer des vérités absolues : la langue de bois"
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Les militants écologistes durs ne liront certainement pas ce roman. Ils auront tort, car il est drôle et bien ciblé. Il aborde cette religion intransigeante de l'apocalypse écologique pour ce qu'elle est, prétentieuse et inefficace face à des problèmes réels, mais surtout destructrice intellectuellement et physiquement pour ceux qui s'y enferment. C'est le thème principal de ce roman. L'humour parfois ironique de l'auteur est un régal, même si sous cette attitude perce une sympathie que l'on peut comprendre lorsqu'on mesure les dégâts faits par notre mode de vie, où le CO² n'est probablement qu'un détail. L'habileté de l'écriture nous entraine jusqu'à la dernière page sans ralentissement et, en chemin, on apprend beaucoup !

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Six études de stratégie mondiale
Ce pénétrant essai sur l'art de diriger un peuple en période de crise me semble être ce qui peut se concevoir de plus proche de la méthode scientifique, dans un domaine qui n'en relève pas, par essence. En effet, c'est ici le suc de l'expérience autant que la prise en compte de l'histoire qui fondent les propos et non une spéculation personnelle ou un rêve idéologique. HK avait 99 ans en écrivant cet essai et disposait non seulement d'une expérience diplomatique considérable, mais il avait aussi conversé et parfois négocié avec les leaders dont il trace ici le portrait. Admirable synthèse de ce qui reste un art qui n'a rien de spontané et qui, par les actes qui découlent de son exercice, fait l'histoire dans ses moments critiques.

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Entretiens avec Françoise Jaunin
La peinture ne porte aucun message et n'est pas un langage. Elle ne représente rien, mais offre à son spectateur une sorte de meule pour aiguiser ses sens à travers son regard.
Voici, résumée, l'attente que Soulages a de l'œuvre qu'il crée. Il reste donc à l'artiste la tâche d'atteindre au mieux ce but. Ce refus de la représentation, de l'émotion, du récit dans la peinture est un choix que Soulages applique à son travail, sans concession. Il refuse même pratiquement toute couleur pour se concentrer sur la lumière et ses jeux à la surface de ses toiles, en interaction avec le regard de l'observateur. Il n'y a pas d'œuvre, dit-il au cours de ces entretiens à plusieurs reprises, qui ne soit achevée sans le regard du visiteur. Un passage au magnifique musée de Rodez confirmera bien ce point, après la lecture de ce passionnant livre.
Voici, résumée, l'attente que Soulages a de l'œuvre qu'il crée. Il reste donc à l'artiste la tâche d'atteindre au mieux ce but. Ce refus de la représentation, de l'émotion, du récit dans la peinture est un choix que Soulages applique à son travail, sans concession. Il refuse même pratiquement toute couleur pour se concentrer sur la lumière et ses jeux à la surface de ses toiles, en interaction avec le regard de l'observateur. Il n'y a pas d'œuvre, dit-il au cours de ces entretiens à plusieurs reprises, qui ne soit achevée sans le regard du visiteur. Un passage au magnifique musée de Rodez confirmera bien ce point, après la lecture de ce passionnant livre.
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